Composition: d’après le Romancero gitano, recueil pour quatre voix et guitare de Mario Castelnuovo-Tedesco sur des poèmes du Poema del Cante Jondo de Federico García Lorca
Et Ombre des puits, textes de Lionel Brun-Valicon mis en musique par Karan Salajegheh pour guitare et voix
Chant : Claude Brun, Lionel Brun-Valicon, Céline Duverne, Cyrille Laïk
Guitare : Christophe Belletante
Mise en scène : Lionel Brun-Valicon et Flora Gaudin
La poésie de Lorca est une ambulation, une mise en mouvement de l’Andalousie, où les repères les plus tangibles sont des symboles. Comme d’une vignette flamenca, partant de ses moyens, Castelnuovo a cru bon de s’exprimer à son tour sur cette vision lointaine. Après avoir failli lui préférer la question irrésolue de l’adduction d’eau dans l’Atlantide de la basse époque, nous nous penchons aussi sur l’avenir économique de cette région imaginaire.
« Son rythme est populaire de manière stylisée et j’y fais luire les vieux chanteurs et toute la faune et la flore fantastiques qui remplit ces chansons sublimes Silverio, Juan Breva, Loco Mateos, la Parrala, Fillo… et la Mort ! C’est un retable… c’est… un puzzle américain, tu comprends ? Le poème commence avec un crépuscule immobile et à partir de là défilent la siguiryia, la solea, la saeta et la petenera. Le poème est plein de gitans, de lampes, de forges… il y a même des allusions à Zoroastre. »
En résidence à la Curie en novembre 2019, janvier et février 2020.